Cette pièce est le constat d'une vie, une satyre sociale parsemée de personnages
sortis des souvenirs de la comédienne et de l'imagination de l'auteur pour dénoncer l'absurdité de nos contemporains.
Cette pièce a été conçue dans le but d'aller à la rencontre du public et plus particulièrement de celles et ceux qui ne franchissent habituellement pas les portes d'une salle de spectacle.
C'est le théâtre qui vient à eux dans des lieux où on ne l'attend pas : restaurant, café, camping, et même à domicile
Un cauchemar. Elle a rêvé qu'elle était morte à cause de son électricien.
Sur ce elle découvre que son canapé, n'est pas un canapé mais un cercueil.
Elle n'est plus seule dans son appartement. Toute sa famille et ses proches sont là.
Elle panique et essaye de comprendre ce qui lui arrive.
Elle croit à une farce que lui aurait faite son frère, une vengeance de femme mariée,
tout en faisant un retour sur sa vie.
Jusqu'au moment décisif de la pièce où elle découvre ses propres obsèques.
Passage dans l'au-delà où elle atterrit au purgatoire. Sorte de Sangatte des âmes.
Elle finit par rencontrer sa conseillère d'orientation pour l'au-delà et accepte avant son jugement dernier un poste de secrétaire.
Vivant l'enfer dans ses nouvelles attributions, elle se réveille, va prendre sa douche et meurt une fois encore à cause d'une électrocution due à l'installation d'une climatisation dans sa
douche.
Cette pièce a été conçue dans le but d'aller à la rencontre du public et plus particulièrement de celles et ceux qui ne franchissent habituellement pas les portes d'une salle de spectacle.
C'est le théâtre qui vient à eux dans des lieux où on ne l'attend pas : restaurant, café, camping, et même à domicile.
Une rencontre qui se veut un moment privilégié pour le spectateur. accentué par la proximité du lieu du fait que l'action se déroule dans le salon de la comédienne. Il fait parti intégrante de
l'histoire.
Le lieu devient le décor de la pièce, quelques accessoires viennent s'y ajouter. Une structure allégée pour donner à la comédienne une totale autonomie dans la mise en scène.
Cette pièce est une satyre sociale qui n'a pas qu'un but distractif mais amène un questionnement, une réflexion sur notre « Belle » société.
Une mise en scène épurée pour laisser vagabonder l'imaginaire du spectateur.
Détournement des objets du quotidien pour souligner les différentes situations de la pièce.
Une cuvette de toilette pour illustrer une couronne de fleurs, un ordinateur, une oeuvre d'art ou un distributeur de ticket,
un pommeau de douche symbolisant le décès,
une robe de chambre servant de déshabillé, d'aube ou encore de manteau,
un tapis de sol pour le canapé, le cercueil ou la tombe,
et des chaises pour symboliser la présence de personnages : une galerie d'art,un bureau, une salle d'interrogatoire.